LUniversité marocaine connaît ''un saut qualitatif'' tant au niveau de la gestion que celui des études et du nombre d'étudiants inscrits ou de professeurs universitaires, a indiqué M. Daoudi lors de cette rencontre tenue autour de la thématique "Rentrée universitaire 2014-2015, attentes et défis''.
En témoigne laugmentation de 47 pc du nombre des étudiants inscrits dans les universités marocaines qui est passé de 446.985 inscrits durant l'année universitaire 2011-2012 à 656.467 inscrits au cours de 2014-2015. Le nombre des établissements universitaires a lui aussi augmenté de 382 à 392, soit dix nouveaux établissements, et ce en dépit du problème de lassiette foncière qui se pose avec acuité, a indiqué le ministre.
Outre le développement de la capacité daccueil, plusieurs indicateurs attestent également de lévolution de luniversité marocaine et sa capacité à accompagner les mutations qui sopèrent dans la société, a-t-il dit.
Le nombre détudiants bénéficiant de bourses a ainsi connu une nette évolution de 48 pc passant de 182.500 en 2011-2012 à 270.000 en 2014-2015, alors que le budget consacré aux bourses a évolué de 718 millions de dirhams à un milliard 650 millions de dirhams durant la même période, a noté M. Daoudi.
Le ministre a, toutefois, reconnu quen dépit de ces évolutions, luniversité marocaine fait face actuellement à de nombreux problèmes et que des efforts louables sont consentis en vue de les transcender pour que luniversité marocaine puisse occuper les premiers rangs dans le classement mondial des universités.
Il a par ailleurs affirmé que luniversité "ne produit pas des chômeurs", car la résorption du chômage dépend en premier lieu du taux de croissance de léconomie nationale. Le Maroc se doit de réaliser un taux de croissance de 7 à 8 pc par an s'il veut assurer lintégration des diplômés-chômeurs, a assuré M. Daoudi.
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